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Photo de zouaveparcy1918

zouaveparcy1918

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Bonjour,
présentation de ma collection de photos cpa et militaria ww.1 afin de partager ma passion pour cette période.
photos monuments.
Documents militaires de famille.
Merci d'échanger vos impressions et de corriger mes erreurs,
Certaines pièces sont d'origines et d'autres des repros que je signale si le cas se présente.
Les pièces concernant l'armement sont neutralisées donc inertes.
Merci pour votre visite!!!.

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6 articles taggés GUERRE DE 1870/1871.

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GUERRE 1870/1871 SIEGE DE PARIS (1/5)

GUERRE 1870/1871 SIEGE DE PARIS  (1/5)
 
 
Menu du 25 décembre 1870, café voisin 261 rue St-Honoré "les Parisiens mangent les animaux du zoo et du rat.
 
GUERRE 1870/1871 SIEGE DE PARIS  (1/5)
 
Abattage des éléphants du Jardin des Plantes (Paris).  Nous sommes en décembre 1870 à Paris. C'est la guerre avec les Prussiens qui font le siège de Paris: "Depuis plusieurs mois, il n'était pas entré de vivres dans Paris cerné par les Prussiens. [...] l'Éléphant, en raison de sa masse volumineuse, fut sacrifié l'un des premiers, et servit de pâture aux plus affamés. Les deux éléphants du Jardin des plantes surnommés Castor et Pollux, furent abattus, Castor le jeudi 29 décembre 1870 et Pollux le vendredi 30 décembre.  Il furent tués à l'aide d'une balle explosive de 15cm de long armée d'une pointe en acier, tirée à 10m par la carabine 33 mm de M. Devisme. Ils furent achetés 27,00 F par M. Deboos de la Boucherie Anglaise, Boulevard Hausmann pour être livrés à la consommation du public. On voit ici le brigadier Léon Poulizac chasser les enfants accourus depuis le Pont des Arts pour assister à la boucherie.
 
GUERRE 1870/1871 SIEGE DE PARIS  (1/5)
 
1870/1871
Les Prussiens assiègent la capitale.
 "Nous avons le temps d'attendre qu'ils aient mangé leurs chiens et leurs beaux chats à longs poils." écrit le général Von Bismarck à son fils à l'automne 1870.
La faim ne tarde pas à se faire sentir
En novembre, la viande de cheval remplace le mouton et le boeuf, désormais introuvables.
Les deux spendides trotteurs offerts par le tsar Alexandre II à Napoléon III sont débités en tranches.
 A la fin de l'année, on trouve sur le marché, en vente tout à fait officielle, du moineau, du corbeau, du chat, du chien, du rat, et même petit à petit, les animaux exotiques du Jardin des Plantes.
Les Parisiens mangeront du buffle, de l'antilope, du zébu, du casoar, de l'ours, du zèbre, de la girafe....En janvier 1871, les deux éléphants Castor et Pollux sont mis à mort et débités.

 Au total 64 000 civils perdent la vie pendant le siège, soit le triple de la mortalité habituelle, résultat de la malnutrition et du froid.

GUERRE 1870/1871 SIEGE DE PARIS  (1/5)
 
INCENDIE DU CHÂTEAU DE ST-CLOUD (HAUTS-de-SEINE)

C'est de Saint-Cloud, où il a déclaré la guerre à la Prusse que, le 28 juillet 1870, Napoléon III part pour l'armée. Devenu quartier-général de l'armée allemande pendant le conflit, le château est bombardé et incendié le 13 octobre 1870 par les canons français postés au fort du Mont-Valérien pendant le siège de Paris
 
L'histoire de l'incendie du château est restée assez complexe. Le feu semble avoir pris naissance dès le 13 octobre, un obus ayant été lancé du Mont-Valérien par les batteries françaises. Selon le témoignage des contemporains, les Prussiens, qui avaient déjà commencé le pillage, pudiquement baptisé du nom de "sauvetage", n'auraient nullement cherché à circonscrire l'incendie qui se propagea avec une extrême rapidité. Pis encore : ne retrouva-t-on pas, après la catastrophe, des bidons de térébenthine qui avaient été disposés sous le lit de l'Empereur ? Ne décela-t-on pas des traces de pétrole sur les murs calcinés ? Quoi qu'il en soit, et toute vaine polémique rétrospective mise à part, la perte du château de Saint-Cloud était, en quelques heures consommée.
Au pillage des Prussiens s'ajouta, en février 1871, à l'issue des combats de Montretout, celui des Français qui firent main basse sur tout ce qui avait pu subsister de l'ancienne splendeur du château. "Maraudeurs d'un côté, Prussiens de l'autre, dit le comte Fleury, "cognèrent, frappèrent, détruisirent pour détruire ce qui ne pouvait être emporter". Tout cela fut non moins inexcusable qu'abominable.
Jusqu'au bout, le sort du château de Saint-Cloud s'identifia à celui du château des Tuileries. Bien qu'affreusement mutilé comme celui-ci, celui-là était réparable, comme en témoignent les photographies des ruines qui, durant vingt ans, dressèrent dans le parc leur silhouette désolée. On préféra, en 1891, raser le tout, "vandalisme méthodique et réfléchi" que rien ne justifiera jamais...
"Quelques épaves des sculptures ont échoué en Bulgarie et en Amérique. Le fronton, acquis par la princesse Clémentine d'Orléans, fut remployé par le roi Ferdinand de Bulgarie dans son château d'Euxinograd, sur les bords de la Mer Noire. Deux grands bas reliefs représentant Le Triomphe de Flore et La Course d'Hippomène et d'Atalante qui décoraient le grand escalier du château ont traversé l'Océan Atlantique et sont présentement exposés au musée de Philadelphie" (L. Réau, Histoire du vandalisme).
Ainsi finit Saint-Cloud, victime des horreurs de la guerre et de ses séquelles. Ainsi fut effacée l'une des images les plus fidèles et les plus émouvantes de l'ancienne France.

GUERRE 1870/1871 SIEGE DE PARIS  (1/5)
 
L'artillerie Française bombarde st-Cloud et son château devenu quartier général des Allemands.

GUERRE 1870/1871 SIEGE DE PARIS  (1/5)

octobre 1870 : Saint-Cloud après les bombardements français et prussien.

 
 
Tags : GUERRE DE 1870/1871.
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#Posté le mercredi 29 janvier 2014 17:39

Modifié le mercredi 29 janvier 2014 18:16

BATAILLE DE BUZENVAL 1870/1871 (2/5) (RUEIL-MALMAISON.92) MA VILLE NATALE.

La première bataille de Buzenval (commune de Rueil-Malmaison, Hauts-de
Seine) eut lieu le 21 octobre 1870, pendant la guerre franco-prussienne. Les troupes assiégées dans Paris sous les ordres du général Louis Trochu firent sortie en direction de Versailles et des hauteurs avoisinantes.

But:

Sur ordre du gouverneur de Paris une sortie doit être faite par le général Ducrot, dans la direction de Rueil. Elle a pour objectif les conquêtes des hameaux de la Malmaison, la Jonchère et Buzenval défendus par la 3e division du 5e corps prussien ainsi qu'une fraction du 4e corps et un régiment de la garde.

Composition:


Les troupes d'attaque étaient formées en trois groupes plus les réserves :
Le 1er groupe, commandé par le général Henri Berthaut fort de 3 400 hommes d'infanterie, 20 bouches à feu et 1 escadron de cavalerie devant opérer entre le chemin de fer de Saint-Germain et la partie supérieure du village de Rueil.
Le 2e groupe, commandé par le général Noël fort de 1 350 hommes d'infanterie3 et 10 bouches à feu, devant opérer sur la côte sud du parc de la Malmaison et dans le ravin qui descend de l'étang de Saint-Cucufa à Bougival.
Le 3e groupe, commandé par le colonel Cholletou fort de 1 600 hommes d'infanterie; 18 bouches à feu et 1 escadron de cavalerie; devant prendre position en avant de l'ancien moulin au-dessus de Rueil, à relier et à soutenir la colonne de droite et la colonne de gauche.
Deux fortes réserves étaient disposées,
l'une à gauche, sous les ordres du général Martenot, composée de 2 600 hommes d'infanterie et de 18 bouches à feu;
l'autre au centre commandée par le général Paturel, composée de 2 000 hommes d'infanterie, de 28 bouches à feu et de 2 escadrons de cavalerie.

La bataille

À 13h, l'artillerie française ouvrait son feu sur toute la ligne, le concentrant pendant trois quarts d'heure, sur Buzenval, la Malmaison, la Jonchère et Bougival. Pendant ce temps, les tirailleurs et les têtes de colonne françaises s'approchaient des objectifs à atteindre, c'est-à-dire :
la Malmaison pour les colonnes Berthaut et Noël,
Buzenval, pour la colonne Cholletou.
Après la canonnade, les troupes s'élancent sur les objectifs assignés et arrivent promptement au ravin qui descend de l'étang de Saint Cucufa au chemin de fer américain, en contournant la Malmaison.
La gauche du général Noël dépasse ce ravin et gravit les pentes qui montent à la Jonchère, mais elle est bientôt arrêtée sous un feu violent de mousqueterie partant des bois et des maisons, où l'ennemi était resté embusqué. En même temps, 4 compagnies de zouaves, sous les ordres du commandant Jacquot, se trouvaient acculées dans l'angle que forme le parc de la Malmaison au-dessous de la Jonchère, ont été finalement dégagées par l'intervention du bataillon des mobiles de Seine-et-Marne. Ce bataillon s'est porté résolument sur les pentes qui dominent Saint-Cucufa, sa droite appuyée au parc de la Malmaison, et a ouvert un feu très vif sur l'ennemi qui a été forcé de reculer, permettant ainsi aux 4 compagnies de zouaves d'entrer dans le parc5.
En même temps, les francs-tireurs de la 2e division, commandés par le capitaine Faure-Biguet de la colonne Cholletou se précipitaient sur Buzenval, y entraient et se dirigeaient, sous le bois, vers le bord du ravin de Saint-Cucufa.
Vers 17h, la nuit arrivant et le feu ayant cessé partout, le général Ducrot prescrit aux troupes de rentrer dans leurs cantonnements.

Pendant l'opération principale, la colonne du général Martenot faisait une diversion sur la gauche.
Un bataillon s'installait à la ferme de la Fouilleuse, et ses tirailleurs poussaient jusqu'aux crêtes, occupant même pendant un instant la redoute de Montretout et les hauteurs de Garches.
À droite, le régiment de dragon6 appuyé d'une batterie à cheval, se portait dans la direction de la Seine, entre Argenteuil et Bezons, et canonnait quelques postes ennemis.

Combat de la porte de Longboyau
Durant cette sortie, les batteries du commandant Miribel et en particulier la batterie de no 4 du capitaine Nismes qui était installée près de la porte de Longboyau a été surprise par des éléments prussiens.
Cet incident fâcheux connu sous le nom de combat de la porte de Longboyau ou encore défense de la porte de Longboyau se résume en une vive fusillade, où Français et Prussiens se fusillent à bout portant à travers la grille de la porte7. Dans ce combat, chez les Français, sont tués le capitaine commandant de la compagnie de soutien, 10 canonniers et 15 chevaux et dans un instant de désordre 2 pièces de 4 sont tombées entre les mains de l'ennemi.

Bilan:
« Le but a été atteint, c'est-à-dire que nous avons enlevé les premières positions de l'ennemi, que nous l'avons forcé à faire entrer en ligne des forces considérables, qui, exposées pendant presque toute l'action au feu de notre artillerie, ont dû éprouver de grandes pertes. »

Pertes:
État général des pertes françaises pour la journée du 21 octobre 1870
Officiers 2 tués, 15 blessés 11 disparus.
Troupes 30 tués, 230 blessés, 153 disparus.
Total général : 443

 
BATAILLE DE BUZENVAL 1870/1871 (2/5) (RUEIL-MALMAISON.92) MA VILLE NATALE.
 
Buzenval: combat du 21.Octobre 1870 porte de Long Boyau.

BATAILLE DE BUZENVAL 1870/1871 (2/5) (RUEIL-MALMAISON.92) MA VILLE NATALE.
 
Siège de Paris du 19 Septembre 1870 au 28 Janvier 1871, Paris est  complètement encerclé, en noir les troupes Prussiennes dans la proche banlieue.
 
SECONDE BATAILLE DE BUZENVAL 19 Janvier 1871 
 
La sortie de Buzenval.
 
A partir du 26 décembre 1870, Paris est systématiquement bombardé. La famine et un hiver particulièrement rigoureux affaiblissent plus encore les Parisiens. Diverses sorties sont tentées. Elles sont toutes vouées à l'échec. Les assiégés commencent alors à négocier avec le chancelier Bismarck. Mais les conditions proposées sont considérées comme inacceptables.
 
Aussi, le 17 janvier 1871, une sortie est décidée. Elle doit reprendre la redoute de Montretout, à Saint-Cloud, ainsi que le château de Buzenval puis continuer au-delà de Garches pour réinvestir la Bergerie, point fortifié prussien en direction de Versailles. Le lendemain, dans la galerie des Glaces du château de Louis XIV, Bismarck proclame Guillaume II empereur d'Allemagne.
 
Le 19 janvier, la sortie de troupes françaises de Paris est lancée, avec environ quatre-vingt-dix-mille hommes et cent-cinquante canons de campagne. Trois colonnes sont prévues : à gauche – à l'est –  la colonne Vinoy qui doit prendre la redoute de Montretout et continuer sur Garches ; au centre, la colonne Carey de Bellemare, qui doit s'emparer du château de Buzenval et continuer sur la Bergerie à Garches ; à droite, la colonne Ducrot qui doit franchir le mur de Longboyau, occuper le bois de Saint-Cucufa et se retrouver ensuite les hommes de Carey de Bellemare à la Bergerie.
 
Les conditions climatiques sont désastreuses : le brouillard a rendu difficile la mise en place des troupes ; la neige empêche les soldats français d'avancer rapidement et avec leurs lourds équipements, ils s'enfoncent dans la boue. Les commandants sont imprécis : des embouteillages se créent sur les ponts au passage de la Seine.
 
De fait, seule la colonne Vinoy est en place ; la bataille s'engage de manière décousue entre 7 heures et 11 heures. Dans un premier temps, les Allemands sont surpris. Les Français avancent. Ils prennent Montretout et le château de Buzenval. Mais l'artillerie n'avançant pas dans ce terrain défavorable, la percée française ne peut être soutenue.
 
La colonne Ducrot est en retard. Les hommes arrivent comme ils peuvent à la porte de Longboyau. Ils sont hachés sur place par les défenses prussiennes, en dépit d'actes héroïques. Le colonel de Rochebrune est tué, le lieutenant-colonel de Montbrison meurt de ses blessures. Enfin, les troupes de la colonne de Carey de Bellemare prennent les premières maisons de Garches. La moitié de la distance qui les sépare de Versailles est franchie. L'espoir est là. Mais de courte durée... La ligne de défense ennemie, bien formée au c½ur du hameau de la Bergerie, stoppe net les soldats français. Le génie tente de faire exploser des murs et des maisons pour se frayer un passage : peine perdue. Les explosifs sont gelés et inutilisables.
 
Les Prussiens reçoivent des renforts. Des contre-attaques sont lancées à 15h30 et à 17 heures. Les Français semblent rester maîtres du terrain. Mais une grande confusion règne entre les différents régiments des trois colonnes. Si les Allemands reprennent Montretout cela risque d'entraîner la panique dans les rangs français. Le général Trochu décide alors – ce qui lui sera reproché quelques jours plus tard et il devra démissionner de son poste – d'abandonner toutes les positions prises et de rentrer dans Paris.
 
L'armistice.
 
Le 29 janvier 1871, un armistice est signé. Le 26 février suivant, débutent les préliminaires du traité de Francfort, qui durcit les conditions initialement prévues à l'encontre de la France.


BATAILLE DE BUZENVAL 1870/1871 (2/5) (RUEIL-MALMAISON.92) MA VILLE NATALE.
 
Plaque de la station  du métro Parisien 

BATAILLE DE BUZENVAL 1870/1871 (2/5) (RUEIL-MALMAISON.92) MA VILLE NATALE.
 
Le monument à Rueil-Malmaison "Buzenval"


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#Posté le mercredi 29 janvier 2014 10:49

Modifié le mercredi 29 janvier 2014 18:15

PEINTURES 1870/1871 (3/5)

PEINTURES 1870/1871 (3/5)
 
Peinture d'Alphonse de Neuville sur laquelle on peut voir des mobiles au repos (période républicaine)


PEINTURES 1870/1871 (3/5)
 
Les Prussiens à Gravelotte de Carl Rötling

PEINTURES 1870/1871 (3/5)
 
 
Le repos après la bataille du Bourget d'Alphonse de Neuville

PEINTURES 1870/1871 (3/5)
 
Contre attaque

PEINTURES 1870/1871 (3/5)
 
« La dernière cartouche »d'Alphonse de Neuville

PEINTURES 1870/1871 (3/5)
 
infanterie

 
PEINTURES 1870/1871 (3/5)
 
Marins.

PEINTURES 1870/1871 (3/5)
 
« L'arrestation du courrier » par Alphonse de Neuville
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#Posté le mercredi 29 janvier 2014 09:51

Modifié le mercredi 29 janvier 2014 18:17

PEINTURES 1870/1871 (4/5)

PEINTURES 1870/1871 (4/5)
 
 Charge de cuirassiers  sur un convoi de ravitaillement français pendant la guerre de 1870 (tableau d'Edouard Detaille
 
 
PEINTURES 1870/1871 (4/5)
 
 « La charge de Mosbronn » d'Edouard Detaille
 
PEINTURES 1870/1871 (4/5)
 
Le cimetière de Saint-Privat d'Alphonse de Neuville.
 
PEINTURES 1870/1871 (4/5)
 
« La défense de la porte de Longboyau » d'ALphonse de Neuville
Bataille de Buzenval à Rueil-Malmaison (hauts-de-Seine) "ma ville natale"
 
 
PEINTURES 1870/1871 (4/5)
 
« Déroulette entre dans Montbeliard ou Belfort » de Delahaye
 
PEINTURES 1870/1871 (4/5)
 La bataille de Loigny de Charles Castellani, zouaves pontificaux.
 
 
PEINTURES 1870/1871 (4/5)
 
 Ligne de feu le 16 août » de Pierre-Georges Jeanniot's décrivant la bataille de Mars-la-Tour.
 
 
PEINTURES 1870/1871 (4/5)
 « Retraite prussienne » est un épisode de la bataille de Mars-la-Tour, peinte par Theodor Rocholl. Elle montre le colonel (Oberst) von Cranach en train de rallier, le 16 août 1870, les troupes débandées du 57e Régiment westphalien d'infanterie
 
Tags : GUERRE DE 1870/1871.
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#Posté le mercredi 29 janvier 2014 06:21

Modifié le mercredi 29 janvier 2014 18:18

PEINTURES 1870/1871 (5/5)

PEINTURES 1870/1871 (5/5)
 
Emile Betsellère (1847-80) : L'oublié. Jeune soldat mortellement blessé, étendu à plat ventre sur le sol couvert de neige après la bataille (1870). Il se soulève sur ses bras ; beau profil. Intéressante impression de vent glacé soufflant sur la scène. (Salon de 1872).

ci-dessous autres tableaux guerre de 70, auteurs différents 

PEINTURES 1870/1871 (5/5)
PEINTURES 1870/1871 (5/5)

La bataille de Saint-Quentin (19 janvier 1871) de Richard Knötel

PEINTURES 1870/1871 (5/5)
Des lignards de l'armée régulière (période républicaine)

PEINTURES 1870/1871 (5/5)
PEINTURES 1870/1871 (5/5)
PEINTURES 1870/1871 (5/5)
 Le siège de Paris » de Jean-Charles Meissonier
PEINTURES 1870/1871 (5/5)
Charge de la Garde prussienne au Bourget
Tags : GUERRE DE 1870/1871.
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#Posté le mardi 28 janvier 2014 17:30

Modifié le mercredi 29 janvier 2014 18:19

06.08.1870 CHARGE DES CUIRASSIERS A "REICHSHOFFEN" WOERTH- FROESCHWILLER

 JE SORS UN PEU DU CONTEXTE ET DU THEME DE MON BLOG SUR LA PREMIERE GUERRE MONDIALE MAIS LA GUERRE DE 70 A EUE UNE GRANDE INFLUENCE SUR L'ESPRIT DES FRANCAIS, CETTE DEFAITE SERA CELLE DE LA REVANCHE ET CELLE DU SACRIFICE DES CUIRASSIERS ELLE DEVIENDRA PRESQUE UNE VICTOIRE DANS LES MENTALITES DE L'EPOQUE ET SERA LARGEMENT DISPENSEE DANS LES ECOLES A GRAND RENFORTS D'IMAGES.
EN 1914 LES TACTIQUES DE COMBATS N'AURONT TRES PEU EVOLUE, ATTAQUES A DECOUVERTS A OUTRANCE AVEC UNE GRANDE VISIBILITE DE L'UNIFORME DU FANTASSIN ET DU CAVALIER SUR LE TERRAIN.
L'ETAT-MAJOR ET LES MANUELS DE L'EPOQUE CONTINUENT A PRIVILEGIER LES ATTAQUES A LA BAÏONNETTE, ETANT L'ARME POUR EUX DU FANTASSIN, ON VERRA PAR LA SUITE LE RESULTAT DES CONTRES OFFENSIVES SUR LE CHEMIN DES DAMES EN 17 PAR L'INCAPACITE DES ETATS-MAJORS SUCCESSIFS DE GERER UNE GUERRE MODERNE.
A PARTIR DE CE CONSTAT ET SUITE A LA MODERNISATION PAR LA SUITE DE L'ARMEE AVEC L'APPARITION DE L'AVIATION, DES COMMUNICATIONS, DES CHARS ECT...LES CONFLITS PRENDRONT UN AUTRE VISAGE PENDANT L'ANNEE 1918.
IL NE FAUT PAS OUBLIER QUE LA PLUPART DES SOLDATS PENDANT LA WW.1 SONT POUR LA MAJORITE DES NONS PROFESSIONNELS, ILS SONT ISSUS DU MILIEU RURAL (NOMBREUX A CETTE EPOQUE) , OUVRIERS, ARTISANTS ETC..., ET N'AURONT PAS RECU UNE INSTRUCTION ADAPTEE, CE QUI AURA DES CONSEQUENCES DESASTREUSES SUR LES PERTES DANS LES UNITES.
NOUS DEVONS CETTE VICTOIRE AUX PETITS, AUX HUMBLES, AUX ANONYMES ET NON AUX VIEILLES BADERNES DES E.M. (JUSTE MON AVIS). 

 
 
 
06.08.1870 CHARGE DES CUIRASSIERS A "REICHSHOFFEN" WOERTH- FROESCHWILLER
 
Récit de la bataille du 6 août 1870
La victoire prussienne de SADOWA (3juillet 1866) regroupe autour d'une Prusse agrandie " La Confédération d'Allemagne du Nord". 

Bismarck, convaincu que Napoléon III ne consentira jamais au rattachement des états du Sud à la Prusse, juge la guerre contre la France inévitable pour construire une grande Allemagne s'étendant de la Baltique à l'Adriatique. Napoléon III, malgré son désir personnel de paix, va tomber dans le piège tendu par Bismarck, très au courant également des faiblesses internes de la France et déterminé à en tirer profit. La guerre est à la merci d'un incident. Début juillet 1870, le gouvernement provisoire de Madrid offre au prince prussien Léopold de Hohenzollern-Sigmaringen la candidature au trône d'Espagne. Léopold, encouragé par Bismarck, accepte cette offre. En France l'émotion est intense. 

Un Hohenzollern sur le trône d'Espagne, c'est la France en tenaille. Le 13 juillet, Paris demande au Roi de Prusse l'assurance écrite qu'il n'autorisera pas cette candidature. Guillaume 1er refuse, tout en rappelant qu'il donne son approbation entière et sans réserve à la renonciation du Prince. Bismarck voit la guerre lui échapper. Il abrège la fameuse " Dépêche d'Ems ",ce qui suffit à lui donner un caractère offensant pour la France et en communique le texte à la presse internationale. 

L'indignation est considérable à Paris. Le 15 juillet, le Corps Législatif qui, jusqu'à maintenant avait paralysé la réforme de la Défense Nationale demandée par l'Empereur en refusant notamment les fonds pour la modernisation de l'artillerie et la généralisation du service militaire proposées par le Maréchal NIEL, vote les crédits pour la mobilisation. 

La déclaration de guerre française parvient à Berlin le 19 juillet 1870. Les deux peuples sont désormais prêts à se ruer l'un contre l'autre, chacun étant convaincu de son bon droit, ceci dans un contexte diplomatique difficile ; l'Italie et l'Autriche se joignent à l'Espagne et à la Grande Bretagne dans une neutralité expectative. 

 Face à face à WOERTH le 6 août 1870. 
Après la déclaration de la guerre, l'opinion publique dans la région de Woerth comme dans tout le pays ne doute pas d'une victoire rapide. A la suite de la défaite héroïque de la Division ABEL DOUAY le 4 août à Wissembourg, la population locale stupéfaite, attend inquiète la suite des événements... 

Le matin du 6 août, la 3éme Armée allemande, sous les ordres du Prince Royal de Prusse Frédéric Guillaume, composée de 100.000 hommes sur la rive Est de la Sauer, fait face aux forces françaises du Maréchal de Mac-Mahon, formée seulement de 43.000 soldats regroupés sur les hauteurs entre Langensoultzbach et Morsbronn-les-Bains. 
La journée du 6 août doit permettre aux forces françaises d'organiser les forces et d'acheminer les renforts. L'Etat-Major allemand écarte également l'hypothèse d'une attaque française pour ce jour, selon l'expression d'un historien militaire allemand " Froeschwiller fut une bataille improvisée" . 

 La Bataille. 
Dès 7 heures du matin, un échange de coups de canons et des accrochages de patrouilles précipitent les événements contre la volonté des deux Commandants en Chef . Si au début de la bataille les Français réussissent à contenir les Allemands et leur infligent de lourdes pertes, la situation ne tarde pas à s'aggraver progressivement pour eux à partir de midi , principalement au Nord du Niederwald autour de Froeschwiller et d'Elsasshausen. Grâce à des renforts jetés dans la bataille, les Allemands y exercent une forte pression. Courageusement, les Français se battent à 1 contre 4. Des combats meurtriers s'y livrent sans relâche. Finalement l'artillerie allemande fait la décision. 

 La charge de la Brigade MICHEL. 
Autour de Morsbronn que marque le flanc sud du dispositif Français, la 4éme division du Général LARTIGUE, très éprouvée par le tir de l'artillerie allemande dont la supériorité se confirme, risque d'être tournée par les unités d'infanterie prussienne commandée le Général SCHKOPP Les 8ém et 9éme Cuirassiers,2 escadrons du 6éme Lanciers de la Brigade du Général MICHEL sont désignés pour la dégager vers 13 heures. Ces magnifiques cavaliers, parmi lesquels se trouvent beaucoup d'Alsaciens, s'élancent aux cris répétés de "Vive l'Empereur" dans un train d'enfer vers Morsbronn que nos Turcos ont déjà évacué. Mais le terrain est parsemé de vignes et de houblonnières. Autant de pièges et d'obstacles mortels. Autant de couverts derrière lesquels sont embusqués les fantassins prussiens qui ouvrent un feu meurtrier, à bout portant, sur les vaillants Cuirassiers. Après avoir bousculé et refoulé les Allemands, progressant le long de la lisière du village, les Cuirassiers pénètrent dans Morsbronn par le nord, mais essuient un feu nourri venant des maisons où l'ennemi s'est retranché... 
Continuant leur charge, ils arrivent à la bifurcation de la rue principale du village. Les uns se dirigent à gauche vers la route de Woerth-Haguenau et gagnent la plaine. Certains parviendront à Strasbourg et y porteront la triste nouvelle... Les autres, les plus nombreux, trompés par la largeur de la rue qui, à droite de la bifurcation conduit comme de nos jours vers l'église et la sortie du village en direction de Mertzwiller, s'y engagent au grand galop. Mais se rétrécissant progressivement jusqu'à l'église, puis s'imprimant deux tournants successifs, le 1er à gauche, le 2éme à droite, presque 'à angle droit, avant d'escalader un raidillon étranglé vers les vignes, cette rue devient une véritable souricière où les malheureux cavaliers s'entassent pêle-mêle et deviennent la cible facile des tireurs ennemis... A leur tour, les 2 escadrons du 6éme Lanciers suivent le même chemin et tel un ouragan s'engouffrent par le Nord dans Morsbronn où ils subissent le même sort que leurs camarades Cuirassiers... En peu d'instants, tous ces superbes escadrons sont fauchés, massacrés !. 

 La charge de la Division de BONNEMAINS. 
Vers 15 heures 15, la Division de Cavalerie de BONNEMAINS, composée des 1er, 2éme, 3éme et 4éme Régiments de Cuirassiers, reçoit l'ordre de charger au centre du dispositif . Elle exécute 17 charges en l'espace d'une heure. Elle perd un tiers de son effectif . Le Colonel Louis LAFUTSUN DE LACARRE, commandant le 3éme Cuirassiers, se lance à la tête de ses cavaliers. Il est décapité par un obus qui blesse également son trompette, l'Alsacien TOCH. Malgré cela, le corps rivé à son cheval et sabre au poing... le Colonel au grand galop poursuit l'assaut vers l'ennemi ! ! 
Combien hallucinant a dû être ce spectacle... L'armée impériale comptait 10 beaux Régiments de Cuirassiers au début de la guerre. En une seule journée 6 furent anéantis, sans autre résultat que de retarder l'avance de l'ennemi d'une demi-heure. 

 Le sacrifice des Tirailleurs. 
Après avoir envoyé à la mort les Cuirassiers et perdu sa réserve d'artillerie, Il ne restait à Mac-Mahon qu'un seul régiment qui n'avait pas encore saigné ce 6 août 1870, le 1er Rgt de Tirailleurs Algériens qui avait perdu le tiers de son effectif à Wissembourg le 4 août, Baïonnette au canon, les Tirailleurs surgissent sur la crête et foncent sans tirer sur les Prussiens qui viennent de s'emparer des canons français. Le feu violent dirigé sur eux ne peut les arrêter. 
Le choc principal se donne là où les unités du 11ème et 5ème Corps prussien se mélangent. Cette masse inorganisée est prise de panique. Les Prussiens s'enfuient en désordre vers Elsasshausen, le Petit-Bois et jusqu'au Niederwald, entraînant dans la débandade les unités de seconde ligne. Plus de 2.000 Prussiens se sauvent devant la charge impétueuse des Turcos. L'élan téméraire des Tirailleurs se brise à la fusillade générale des Prussiens embusqués à la lisière du bois. 
Par trois fois les Turcos se jettent en avant, trois fois ils sont repoussés par la pluie de balles et de mitraille qui les accable car, le Général HAUSMANN, commandant l'artillerie du 11éme Corps prussien réussit à arrêter la retraite d'une batterie et à ouvrir le feu par boîtes à mitraille sur le flanc gauche des Tirailleurs. 
La panique des Prussiens est terminée. Ils se lancent à la contre-attaque sur le flanc droit. Il était environ 16 heures quand le sacrifice des Turcos fut consommé. Leur attaque constitue l'un des plus brillants faits d'armes de la journée du 6 août riche en actes de bravoure dans les deux camps. 

 La maison des Turcos. 
Le 2ème Régiment de Tirailleurs Algériens était composé, le matin du 6 août de 84 officiers et de 2.216 hommes. Entre 15 heures 30 et 16 heures, une trentaine d'hommes, réunis autour du Capitaine ANGLADE près de la maisonnette destinée à surveiller les vignes du Nord-Ouest de Woerth, résistent farouchement aux assauts répétés de plusieurs centaines de Bavarois. 
Sans munitions, les Turcos dans une lutte âpre à la baïonnette tombent les uns après les autres, à l'image de leur Capitaine, percés de coups dans une ultime et impossible résistance. 
Seuls 8 officiers et 441 hommes de ce Régiment se retrouveront le soir sur la route du repli. 

 Après la bataille. 
Du côté Allemand, on peut faire confiance à la comptabilité méthodique de l'Etat-Major. Elle indique 487 officiers et 10.153 sous-officiers et hommes tués. Du côté Français, les chiffres varient selon les sources. On estime les pertes totales de l'Armée d'Alsace à 10.000 tués et 6.000 prisonniers. 
Les premiers jours après la bataille, ce fut l'enfer pour la population civile de Woerth et Froeschwiller Les Allemands avaient raflé toutes les réserves alimentaires et le seul puit qui contenait encore de l'eau était assiégé en permanence par la troupe. Aux abords des rues, dans la campagne, des monceaux de cadavres attendaient qu'on veuille bien les enterrer. 
Devant l'ampleur de la besogne, tous les hommes valides des villages environnants avaient été réquisitionnés. Armés de pelles et de pioches ils mirent près de huit jours pour ensevelir tous les cadavres.


06.08.1870 CHARGE DES CUIRASSIERS A "REICHSHOFFEN" WOERTH- FROESCHWILLER
 
06.08.1870 CHARGE DES CUIRASSIERS A "REICHSHOFFEN" WOERTH- FROESCHWILLER
CARTE DE LA BATAILLE DU 06.08.1870
 
06.08.1870 CHARGE DES CUIRASSIERS A "REICHSHOFFEN" WOERTH- FROESCHWILLER



MONUMENT DES CUIRASSIERS  "DITS DE REICHSHOFFEN "A MORSBRONN


Nous en connaissons les conséquences: annexion de l'Alsace-Lorraine en 1871.


Le terme d'annexion de l'Alsace-Lorraine désigne généralement l'annexion d'une partie de ces territoires par l'Allemagne, en 1871, après la guerre franco-prussienne de 1870. Ces territoires annexés correspondent à la région Alsace et au département de la Moselle. Ces territoires, considérés par les Allemands comme « germaniques », furent annexés en deux temps. Le traité préliminaire de paix du 26 février 1871 mit fin aux combats entre la France et l'Allemagne. Le traité de Francfort du 10 mai 1871 fixa les conditions de la pais,  Outre une forte indemnité, la France doit céder une partie de son territoire

En Alsace, les départements du Bas-Rhin et du Haut-Rhin, à l'exception de l'arrondissement de Belfort.
En Lorraine, l'ancien département de la Moselle, à l'exception de Briey, les arrondissements de Château-Salins et de Sarrebourg appartenant à l'ancien département de la Meurthe, ainsi que les cantons de Saales et de Schirmeck appartenant au département des Vosges. Ces derniers seront rattachés plus tard au Bas-Rhin. Ces territoires correspondent à l'actuel département de la Moselle.Pendant l'annexion, les nouveaux territoires annexés à l'Allemagne ont juridiquement le même statut que les autres Länder composant l'Empire allemand. À partir de novembre 1918 et jusqu'à la signature dutraité de Versailles, le 28 juin 1919, la région est de facto ré-annexée par la France, avant de faire de nouveau partie intégrante de la nation française, conformément à l'article 27 du traité.
 
06.08.1870 CHARGE DES CUIRASSIERS A "REICHSHOFFEN" WOERTH- FROESCHWILLER
MA FILLE FLORENTINE  EN 2006 DEVANT LE MONUMENT 1870/1970 A FROESCHWILLER (TERRE D'UNE BRANCHE DE SES ANCETRES PATERNELS).

06.08.1870 CHARGE DES CUIRASSIERS A "REICHSHOFFEN" WOERTH- FROESCHWILLER
PHOTO DE 2006 LORS DE MA PEREGRINATION  EN ALSACE (MONUMENT BAVAROIS A WOERTH)

Cet imposant monument rend hommage aux combattants bavarois tombés durant les batailles de ce conflit de 1870/1871 : celle de Woerth/ Froeschwiller, mais aussi Wissembourg, Sedan... Le soldat, agonisant, fait partie des forces coalisées allemandes. Aux côtés de ses alliés prussiens, il a donné sa vie pour la mère-patrie. Celle-ci s'élève, au-dessus de lui, en victoire ailée, brandissant une couronne de laurier. A ses pieds, le lion bavarois, symbole de la puissance allemande. L'embouchure de la mitrailleuse française sur un affût brisé reflète le courage des vainqueurs face à l'automatisation de l'armement français. Sous le piédestal de ce monument, érigé sur ce qui était en 1870 un jardin potager, ont été enfouis les ossements de 452 combattants français et allemands, jusque-là dispersés sur le champ de bataille.
Tags : GUERRE DE 1870/1871.
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#Posté le jeudi 09 janvier 2014 17:52

Modifié le vendredi 10 janvier 2014 09:18

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